Des manifestants pro-UE en Géorgie contre un projet de loi controversé

Un manifestant se tient entre les manifestants de l'opposition qui se rassemblent pour protester contre « la loi russe » à Tbilissi, le 30 avril 2024
Un manifestant se tient entre les manifestants de l'opposition qui se rassemblent pour protester contre « la loi russe » à Tbilissi, le 30 avril 2024 Tous droits réservés Zurab Tsertsvadze/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
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Par Euronews avec AP
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Cet article a été initialement publié en anglais

Des milliers de Géorgiens ont manifesté à Tbilissi contre un projet de loi controversé sur l’influence étrangère, jugé liberticide.

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Munis pour certains de drapeaux géorgiens et européens, ils étaient des milliers dans les rues de Tbilissi ce mardi, comme c’est le cas depuis plusieurs semaines. Parmi les manifestants, des jeunes pour la plupart, venus dire leur opposition au projet de loi du gouvernement sur l’”influence étrangère”. Selon ces protestataires, le texte s’inspire d'une loi russe sur les "agents de l’étranger" et servirait, selon eux, à étouffer l'opposition et les médias.

"Nous ne voulons pas du régime soviétique que nos parents ont connu. Je pense que tout le monde devrait descendre dans la rue pour dire non à la législation russe et oui à l'Europe", explique Kato Salukvadze, une manifestante.

L'an dernier, face à des manifestations massives, le parti au pouvoir avait dû renoncer à une première tentative de faire adopter cette loi.

Le texte doit faire l’objet de trois lectures au Parlement, puis être ratifié par la présidence. S'il est validé, les ONG et les médias qui reçoivent plus de 20 % de financements étrangers devront s'enregistrer comme organisation défendant les intérêts d'une puissance étrangère.

Le projet de loi inquiète Bruxelles, qui a averti que son adoption pourrait réduire les chances de la Géorgie d'intégrer l'Union européenne. Le président du Conseil européen Charles Michel a estimé que le texte n'était pas compatible avec le souhait de la Géorgie de devenir membre de l'UE.

Ce mercredi, le Haut Représentant de l'UE, Josep Borrell, a également fermement condamné les violences commises à l'encontre des manifestants. 

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