Les militants pro-palestiniens de l'école s'inspirent de leurs pairs américains de l'Université de Columbia, où le mouvement se poursuit.
PUBLICITÉL'emblématique "Sciences Po" est à nouveau accessible. L'école parisienne était occupée depuis plusieurs jours par des étudiants à Paris en soutien aux Palestiniens, mais le blocage de l'établissement a pris fin, après un accord avec la direction pour permettre la reprise des cours et des examens.
Le blocage a relancé les discussions sur la place de l'Université dans le débat public et sur sa politisation, car des responsables politiques de la gauche radicale se sont déplacés pour apporter leur soutien aux étudiants mobilisés.
La confrontation entre pro-palestiniens et pro-israéliens a été parfois très tendue devant l’école.
Aux Etats-Unis, à l'université Columbia de New York, les étudiants défient toujours les autorités en maintenant leur campement malgré un ultimatum et des menaces de suspension.
Selon le président de l'université, les négociations avec les organisateurs de la manifestation ont échoué lundi.
Le mouvement de protestation s'est étendu dans tout le pays et des mouvements similaires se sont organisés dans les campus d'au moins 22 États américains.